Regardez bien le merveilleux plumage qui égaie mon jardin... Eh oui, c'est celui d'un geai (d'ailleurs, ce jour-là, il y en avait deux dans le prunus, attirés sans doute par le restaurant local ;-)
Les photos sont évidemment médiocres car elles ont été prises à travers les vitres, pour ne pas effrayer les oiseaux ! Désolée ! Mais j'adore regarder les geais...
Les photos sont évidemment médiocres car elles ont été prises à travers les vitres, pour ne pas effrayer les oiseaux ! Désolée ! Mais j'adore regarder les geais...
Et c'est plus fort que moi : quand j'en vois un, je pense immédiatement à ce poème dont voici un court extrait...
Le plus beau vers de la langue française, René de Obaldia, Innocentines
« Le geai gélatineux geignait dans le jasmin »
Voici, mes zinfints
Sans en avoir l’air
Le plus beau vers
De la langue française.
Ai, eu, ai, in
Le geai gélatineux geignait dans le jasmin…
Le poite aurait pu dire
Tout à son aise :
« Le geai volumineux picorait des pois fins »
Eh bien ! non, mes infints
Le poite qui a du génie
Jusque dans son délire
D’une main moite
A écrit :
« C’était l’heure divine où, sous le ciel gamin,
LE GEAI GÉLATINEUX GEIGNAIT DANS LE JASMIN. »
[...]
Il est beau! Mais c'est un parc protégé, ton jardin?
RépondreSupprimerMerci pour le partage :-)
Hihi c'est vrai qu'il y a beaucoup de passage d'oiseaux divers par ici !
SupprimerBises de Capp
Chez moi le geai n'est pas gélatineux et ne geint pas. La phrase est nettement moins belle, mais l'oiseau, lui est toujours très beau, bien que son cri très bruyant soit assez désagréable (pareil pour la pie).
SupprimerJe vais essayer de retenir ce poème fort sympathique.
Merci Capp
Les geais sont de superbes oiseaux, mais j'en vois très peu par ici, dommage, on ne se lasse pas de leur magnifique plumage... merci pour le poème...
RépondreSupprimerCe qui est remarquable, c'est que les oiseaux n'hésitent pas à se poser souvent chez toi, malgré les redoutables chasseurs que tu as à la maison...
Bises, belle journée.
Bel oiseau! Je ne connaissais pas ce poème d'Obaldia!
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